La prêle des champs ou queue-de-renard (Equisetum arvense) est une plante très commune. De part sa morphologie si particulière, elle offre au photographe des fonds que je trouve très graphiques. C’est pourquoi il m’arrive souvent de réaliser des clichés de fleurs ou de papillons au milieu de station de prêles.
Ici une jeune pousse sortant de terre.
Une inflorescence mature de cabaret des oiseaux (Dipsacus fullonum) qui a persisté tout l’hiver.
Le sérapias à labelle allongé (Sérapias vomeraceae) au milieu de prêles.
Le même sous un autre angle de prise de vue.
Un papillon très commun que l’on voit très tôt en saison : le myrtil (Maniola jurtina).
Le bleu violacé du polygala commun (Polygala vulgaris) s’accorde bien au vert de la prêle.
L’ophrys abeille (Ophrys apifera) ne rend pas mal non plus.
En jouant sur la profondeur de champ, on peut à loisir faire varier la texture du fond.
On obtient ainsi des clichés tous différents les uns des autres.
Cette orchidée est assez commune autour de chez moi.
Un papillon très courant également, la piéride du navet (Pieris napi).
Une marguerite solitaire (Leucanthemum vulgare) perdue au milieu des prêles.
La mélitée du plantain (Melitaea cinxia). Un joli petit papillon qui avait choisi la bonne tige pour se poser !
Une centaurée noire (Centaurea nigra). Elle affectionne aussi les touffes de prêles et cela permet de réaliser de belles photos je trouve.
La voici hébergeant une zygène des prés (Zygaena trifolii).
Inflorescence du séneçon de Jacon (Jacobaea vulgaris). C’est une plante toxique pour les mammifères, car elle contient une substance qui provoque de graves lésions hépatiques.
Deux azurés communs (polyommatus icarus) sur un épi de graminées.
Un gros plan d’une fleur d’ophrys abeille (Ophrys apifera).