J'ai, dans mon jardin, un cerisier dont la récolte est réservée aux oiseaux. Je vous présente ici, un aperçu des heureux bénéficiaires !
Voici le chardonneret élégant (Carduelis carduelis). Il prend tout son temps pour choisir sa cerise.
Un étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris). Ils sont souvent en petite bande d'une vingtaine d'individus.
Ils sont très actifs et se chamaillent volontiers !
Un jeune de l'année qui n'a pas encore ce beau plumage coloré des adultes. Il semble avoir quelques difficultés à gober sa cerise !
Cette fois-ci, c'est bon, la cerise est avalée !
Beaucoup plus rare, un étourneau roselin (Sturnus roseus) qui accompagnait ce groupe de sansonnets. Lui, je ne le verrai qu'une seule fois et pas dans de très bonnes conditions, malheureusement.
Beaucoup plus discrète, la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla). Ici une femelle avec sa calotte brune.
Le mâle n'est jamais bien loin avec sa calotte noire qui a donné son nom à l'espèce.
Le geai des chênes (Garrulus glandarius) est un visiteur régulier. Il est toujours aux aguets !
Mais bien vite la gourmandise est la plus forte !
Il choisit souvent une branche discrète pour savourer sa cerise en paix.
La grive musicienne (Turdus philomenos) ne vient pas très souvent. Elle semble préférer les merises dans la haie voisine.
Même constat pour le merle noir (Turdus merula) qui passe ses journées dans le merisier voisin et ne vient qu'occasionnellement goûter aux cerises.
Le loriot d'Europe (Oriolus oriolus) est beaucoup plus coopératif !
Ici un mâle avec son éclatant plumage jaune vif. La femelle est plus terne, verdâtre et malgré deux observations je n'ai pas réussi à la photographier correctement.
Il chante toujours avant d'arriver et se pose pratiquement toujours sur cette branche. Un vrai bonheur pour le photographe dans son affût !
A l'attaque ! Où sont les cerises ?
Quand les étourneaux s'approchent trop, il crie pour les mettre en garde.
L'équilibre est parfois difficile à tenir !
Il mange les cerises sur place, ne laissant, en quelques secondes, que le noyau pendu au bout de sa queue.
Un peu plus dissimulé dans le feuillage.
Le pic épeiche (Dendrocopos major). Ici une femelle reconnaissable par l'absence de rouge sur la tête, vient régulièrement aussi.
Elle arbore fièrement son trophée !
Le pic mar (Dendrocopos medius) est beaucoup moins commun que le pic épeiche. Il est légèrement plus petit et surtout sa calotte rouge recouvre tout le crâne alors qu'elle est réduite à la nuque chez le pic épeiche mâle.
Il semble apprécier les cerises, notamment celles qui pendent à côté du tronc !
En pleine dégustation !
Voilà une partie des hôtes de mon cerisier.