Je suis à l'affût depuis une heure lorsqu'arrive cette biche.
Elle semble intriguée par quelque chose sur sa gauche.
Décidément cela la perturbe vraiment.
Finalement, elle décide de passer son chemin doucement.
Cela me donne la possibilité de réaliser quelques clichés dynamiques.
Peu de temps après, une autre biche apparaît.
Au contraire, elle regarde vers le bas, sans doute celle qui l'a précédée.
Elle décide de la rejoindre. Elle est en pleine mue d'été.
Elle passe donc devant l'affût, à son tour, doucement.
Une autre apparaît bientôt.
A son tour elle regarde vers le haut.
Puis passe devant moi tranquillement.
Ce n'est pas aujourd'hui que je ferai des photos de biches en train de brouter.
Quelques jours plus tard c'est un cerf en velours qui arrive devant moi.
Il vient vers moi et se livre à une petite séance de grattage.
Une biche le suit et vient juste devant l'affût.
Elle choisit avec soin les végétaux qu'elle consomme.
La plupart des biches ne font que passer devant moi.
J'en profite pour refaire quelques clichés dynamiques avec une lumière différente.
J'essaye de varier les fonds également.
Les arrivées se succèdent.
Les passages continuent devant moi.
Celle-ci passe devant un cerf couché un peu plus loin.
Les cerfs en velours, au contraire montent vers moi.
Il grossit dans le viseur.
Ces deux là sont intrigués par le bruit que font les vautours en se posant dans un sapin sur ma droite.
Rencontre matinale avec une biche alors que je me rends à l'affût.
Par ces fortes chaleurs, les animaux recherchent la fraîcheur et se couchent volontiers dans les zones humides.
A défaut de rhododendrons, pas encore en fleurs, j'ai choisi un endroit couvert d'asphodèles pour me mettre à l'affût. Un cerf ne tarde pas à arriver.
Intrigué par le bruit des déclenchements, il approche peu à peu.
Il cherche à comprendre d'où vient ce bruit insolite.
Il secoue les oreilles pour chasser les mouches et moustiques qui l'importunent.
Il observe l'arrivée d'un congénère sur sa droite.
Il le regarde monter vers la crête, derrière moi.
En me retournant, je le découvre à mon tour.
C'est un grand cerf qui a repoussé tous ses bois.
Fin juillet, dans un autre endroit, les faons suivent leur mère.
C'est l'heure de la tétée.
La persistance de fortes chaleurs rend les points d'eau de plus en plus rares. Ceux qui restent sont pris d'assaut.
Quand toutes les places sont prises, certains attendent leur tour patiemment.
D'autres groupes arrivent.
Ils patientent à leur tour.
Une vue plus large de cette petite zone humide.
Cette biche arrivera la dernière, accompagnée par des moutons.