La fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) est un petit passereau assez discret. Ici une femelle avec sa calotte rousse alors que celle du mâle est noire, d’où son nom. Elle affectionne tout particulièrement la haie de pyracantha et se régale de ses baies.
La grive mauvis (Turdus iliacus) est aussi une habituée de cette haie. Son chant mélodieux est un vrai bonheur.
Le merle noir (Turdus merula), ici un mâle adulte avec son bec jaune n’est pas en reste. Le dimorphisme sexuel est très marqué puisque sa femelle est entièrement brune. Tous les ans, je suis étonné de voir à quelle vitesse disparaissent les milliers de baies de cette haie qui fait, tout de même, 50 m de long.
Très commune, la petite mésange bleue (Cyanistes caeruleus) est un oiseau que je ne me lasse jamais de photographier ! D’abord, je la trouve très photogénique et puis ses mimiques et ses positions sont toujours un vrai plaisir pour le photographe.
Celle-ci gonfle ses plumes pour se protéger du froid. Il faut dire qu’avec son poids de quelques grammes, il lui faut bien cela pour résister à la froidure de l’hiver.
En voici une, au premier plan, partageant son perchoir avec sa cousine, la mésange charbonnière.
La mésange charbonnière (Parus major) est aussi très courante. Un peu plus grosse que la mésange bleue, je la trouve beaucoup moins photogénique.
Il n’en demeure pas moins que sous un bel éclairage, on peut réaliser de beaux clichés.
Très casanière, elle adopte souvent cette attitude provocatrice pour mettre en fuite ses rivaux.
Jean de La Fontaine aurait pu aussi bien intitulé sa fable la mésange charbonnière qui se prend pour un aigle royal au lieu de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse qu’un bœuf.
Même le verdier, beaucoup plus gros, n’a pas toujours le dernier mot !
Par contre lorsqu’un gros bec se présente la petite mésange fait profil bas et cède la place.
Une autre mésange, la petite mésange à tête noire (Periparus ater). A peu près de la taille de la mésange bleue, je ne la vois que l’hiver.
Elle aussi est très photogénique et prend volontiers des positions saugrenues.
C’est un oiseau qui semble avoir des habitudes très régulières. C’est en tout cas ce que j’ai constaté lors de mes affûts. Elle venait toujours à la même heure et se posait tout le temps sur les mêmes branches.
Pour en finir avec les mésanges, en voilà une autre petite, la mésange nonnette (Poecile palustris).
Très vive et très rapide, ses apparitions sont souvent fugitives. Par contre elle revient souvent ce qui permet au photographe d’anticiper son arrivée et d’être prêt au bon moment.
C’est un oiseau que je trouve très beau, avec de belles couleurs pastel tout en nuances de gris et de noir.
Le moineau domestique (Passer domesticus) est aussi bien présent toute l’année.
Trois ou quatre couples nichent d’ailleurs sous les tuiles de mon toit Ils font trois portées par an et leur petite bande anime toujours le jardin.
Même si ses apparitions sont plus espacées, le pic épeiche (Dendrocopos major) fréquente régulièrement le vieux pommier qui sert de parasol à ma terrasse.
Ici une femelle reconnaissable à sa calotte noire alors que celle du mâle est rouge.
Le pinson des arbres (Fringilla coelebs) est lui aussi bien présent toute l’année. Le mâle est de couleur à dominance rougeâtre, la femelle est verdâtre.
Le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) est beaucoup moins placide qu’il n’y paraît.
Toujours aux aguets, il surveille sans cesse son territoire.
Le voilà prêt à sauter sur l’intrus qui prétend lui disputer son tas de bois !
La sittelle torchepot (Sitta europaea), au profil fuselé comme un obus est un de mes oiseaux préférés.
Très rapide, toujours en mouvement, elle n’est pas toujours facile à mettre en boite.
Très curieuse également le moindre trou d’arbre est bien vite exploré.
La puissance de ses griffes lui permet de prendre n’importe quelle position.