Le chardonneret élégant (Carduelis carduelis) porte bien son nom. C'est un petit oiseau très coloré qui est présent toute l'année autour de la maison.
Ici une femelle, car sa tache rouge temporale s’arrête avant l’œil.
Chez le mâle, la tache rouge dépasse l’œil. Le dimorphisme sexuel n'est donc pas très prononcé chez cette espèce et il faut les observer dans de bonnes conditions pour pouvoir distinguer le mâle de la femelle.
Cette année les gros-becs casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) sont très nombreux. En voyant la puissance de son bec, on comprend aisément d'où lui vient son nom. C'est un oiseau que je trouve très graphique et que j'aime beaucoup photographier.
Voici un mâle, dont les couleurs sont un peu plus soutenues que celles de la femelle, prêt à sauter.
Ici une femelle, un peu plus terne, parasitée par un acarien à la base de l’œil, sans doute une tique. J'ai pu l'observer et la reconnaître 3 jours de suite grâce à ce parasite. Ensuite soit la tique était partie, soit cette femelle ne venait plus.
Celui-ci est fier comme Artaban sur son perchoir !
Madame n'est pas en reste et pose à son tour pour le photographe.
Ce sont des oiseaux assez vindicatifs et il est relativement rare de voir d'autres espèces se poser à proximité.
Il est vrai que la puissance qu'ils dégagent est impressionnante !
Par contre les rixes entre eux sont assez fréquentes et sont toujours spectaculaires !
Comme j'ai la chance d'avoir un affût bien étanche, je n'hésite pas à me poster par temps de pluie lorsque le temps est, malgré tout, assez lumineux.
Cela permet d'obtenir des clichés originaux qui sortent de l'ordinaire !
Egalement très abondant cette année, le pinson du nord (Fringilla montfringilla). Ici un mâle aux couleurs soutenues.
La femelle est plus terne et légèrement plus petite. Ce sont des oiseaux qui arrivent à la fin de l'automne en petite troupe.
Je ne les vois que de novembre à avril. Pour mon plus grand bonheur ils sont de plus en plus nombreux chaque année depuis 3 ans.
C'est un très bel oiseau et je prends toujours beaucoup de plaisir à l'observer.
Assez casanier, il ne partage pas volontiers son perchoir !
Voici une femelle qui prend la pose pour bien mettre en valeur le pastel de son plumage.
Son bec est caractéristique des granivores.
Même s'il n'a pas la puissance de celle du gros-bec, son bec lui permet de broyer les graines dont il se nourrit.
Habitué à se déplacer en bande, c'est un oiseau qui se pose volontiers sur des perchoirs déjà occupés.
Je trouve que la pluie sied bien à cette femelle.
Ce mâle aussi est bien mis en valeur par cette averse.
Le verdier (Carduelis chloris) est présent toute l'année.
C'est aussi un granivore au bec puissant et conique.
Le mâle présente des taches jaunes sur l'aile et la queue.
Le reste de son plumage est verdâtre, d'où son nom.
La femelle est plus terne.