Sortie en famille
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Le week-end du 21 et 22 août m'a permis de partir m'évader 2 jours en montagne. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, ma fille a décidé de m'accompagner. A 7h00, nous sommes à pied d’œuvre, c'est-à-dire au pied de la forêt à travers laquelle nous allons gravir les 785 m de dénivelé qui nous attendent. Même si l'affût n'est prévu que pour cet après-midi, nous avons choisi de profiter de la fraîcheur pour effectuer notre ascension. A 9h00 nous sortons en pelouse alors que le soleil commence à chauffer mais il ne nous reste plus que 5km à faire, à plat, en pelouse, en suivant les sentiers tracés par les moutons et les vaches.
Nous nous accordons une petite pause pour admirer l'envol d'une trentaine de vautours qui dorment sur une petite falaise.
Les nuages finissent de s'étioler quand ils prennent leur envol : vautour fauve ( Gyps fulvus).
Nous nous accordons une petite pause pour admirer l'envol d'une trentaine de vautours qui dorment sur une petite falaise.
Les nuages finissent de s'étioler quand ils prennent leur envol : vautour fauve ( Gyps fulvus).
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Ils décrivent de grands orbes dans le ciel à la recherche des courants ascendants et prennent peu à peu de l'altitude.
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Ce sont vraiment des planeurs magnifiques et nous profitons pleinement de ce magnifique spectacle !
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Après cet intermède, nous reprenons tranquillement notre progression. A 11h00, nous sommes arrivés sur place et comme ce n'est pas encore l'heure du déjeuner, nous en profitons pour faire quelques photos de papillons.
Argus bleu nacré (Lysandra coridon).
Argus bleu nacré (Lysandra coridon).
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Le même avec les ailes entrouvertes.
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Celui-là était très coopératif, ce qui m'a permis de le photographier sous toutes les coutures.
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Un peu plus loin, une gorgone (Lasiommata petropolina) profite de la chaleur renvoyée par le rocher.
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Elle recherche aussi, sans doute, les sels minéraux nécessaires à sa survie qui suintent de la roche.
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Nous déjeunons ensuite sur l'herbe, à l'ombre, et nous montons nos affûts à 400m l'un de l'autre de façon à couvrir le maximum de terrain. Vers 14h00 nous sommes installés, parés pour photographier les cerfs que nous sommes venus chercher ici.
Vers 17h 30 la mer de nuages commence à nous recouvrir, mais je décide de rester tant que l'autofocus fonctionne. Hélas à 18h30 pas de cerf en vue, mais des moutons arrivent. Un petit souvenir. A 19h30 la visibilité s'est réduite à quelques mètres et nous décidons de redescendre.
Ce sont les aléas de l'affût et de la montagne où le temps peut changer très vite. Nous sommes tout de même satisfaits, car nous avons pris un grand bol d'air et n'avons croisé personne.
Vers 17h 30 la mer de nuages commence à nous recouvrir, mais je décide de rester tant que l'autofocus fonctionne. Hélas à 18h30 pas de cerf en vue, mais des moutons arrivent. Un petit souvenir. A 19h30 la visibilité s'est réduite à quelques mètres et nous décidons de redescendre.
Ce sont les aléas de l'affût et de la montagne où le temps peut changer très vite. Nous sommes tout de même satisfaits, car nous avons pris un grand bol d'air et n'avons croisé personne.
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Le lendemain matin, mon premier réflexe est d'aller voir dehors le temps qu'il fait. Hélas à la place de la voie lactée espérée, c'est un brouillard épais qui me souhaite une bonne journée. Finalement, à 8h00, nous décidons de monter en haut du col, des fois que les nuages soient moins denses en altitude. Miracle à partir de 1400m la visibilité est nettement meilleure. Alors que nous roulons tranquillement, j’aperçois un vautour qui pique dans un éboulis sous la route. Je m’arrête aussitôt et nous repérons, aux jumelles, un cadavre de mouton dans les rochers sur lequel sont posés 3 vautours. Nous descendons inspecter les lieux et nous constatons que le seul endroit d'affût possible est une petite vire rocheuse située à 15m au-dessus du cadavre... En quelques minutes, nous gagnons celle-ci, nous tendons une toile camouflée comme toit et une autre devant nous. Nous voilà cachés ! Il ne reste plus qu'à attendre.
Le cadavre est mal placé pour faire des photos de la curée. Il est situé en contre-plongée, à moitié dissimulé par des jeunes arbres, par contre en face de nous se dresse un sapin dont la cime est à notre hauteur et qui fera un joli perchoir. 1/4h plus tard 3 vautours sont déjà posés et d'autres arrivent.
Le cadavre est mal placé pour faire des photos de la curée. Il est situé en contre-plongée, à moitié dissimulé par des jeunes arbres, par contre en face de nous se dresse un sapin dont la cime est à notre hauteur et qui fera un joli perchoir. 1/4h plus tard 3 vautours sont déjà posés et d'autres arrivent.
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Il faut bien avouer que l'atterrissage n'est pas très esthétique !
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Le décollage est beaucoup plus élégant !
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Il se rapproche.
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Il fonce droit sur nous.
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Baisse la tête Charlotte !
Nous entendons le bruissement de l'air dans ses plumes. Il se pose finalement à 2m de nous dans un petit arbre voisin de l'affût, dans un boucan d'enfer.
Nous entendons le bruissement de l'air dans ses plumes. Il se pose finalement à 2m de nous dans un petit arbre voisin de l'affût, dans un boucan d'enfer.
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Malgré la petite taille du cadavre bien entamé, il en arrive de partout !
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Ils seront une quarantaine à venir profiter des restes de ce mouton. Même si on ne fait que les apercevoir ils font un bruit infernal en se chamaillant et nous profitons pleinement du spectacle.
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Pour notre plus grand bonheur, quelques uns remontent l’éboulis et viennent se percher sur des rochers bien placés pour l'affût.
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Il surveille un de ses congénères qui remonte également.
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Position caractéristique d'intimidation lorsqu'un autre s'approche trop près.
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L'entretien du plumage est aussi une occupation majeure.
Vers 14h00, après 4h d'affût, nous décidons de quitter les lieux.
Alors que nous finissons notre déjeuner, voilà que la pluie arrive. C'est ainsi que s’achèvera notre week-end qui à l'origine devait être consacré aux poils et dont on ne ramènera que des plumes !
L'essentiel n'est pas là d'ailleurs mais plutôt dans l'enthousiasme de ma fille qui n'avait jamais assisté à une curée de vautours. Une première donc !
Vers 14h00, après 4h d'affût, nous décidons de quitter les lieux.
Alors que nous finissons notre déjeuner, voilà que la pluie arrive. C'est ainsi que s’achèvera notre week-end qui à l'origine devait être consacré aux poils et dont on ne ramènera que des plumes !
L'essentiel n'est pas là d'ailleurs mais plutôt dans l'enthousiasme de ma fille qui n'avait jamais assisté à une curée de vautours. Une première donc !